SOMMAIRE
. Corne
. Carnyx
. Tambour
. Lyre
DOCU-FICTION associé
1. La flûte en sureau d’Hagnau-Burg
2. La flûte de Veyreau
3. Jeu sur une reconstitution de la flûte de Veyreau
par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 02:58. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Flûte dite “de Veyreau” (Aveyron) fabriquée dans un cubitus de vautour. L. 17,5 cm. Elle possède une fenêtre rectangulaire et cinq trous de jeu. Chalcolithique final / Bronze ancien. Musée de la Musique, Paris. Dépôt SRA du Languedoc.
Photo © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Reconstitution de la flûte en sureau d’Hagnau-Burg (Allemagne). L.15,5 cm. 1050 AEC.
Réalisation & photo © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Flûtes du monde
1. Flûte à gamme naturelle des Akha (Laos)
2. Flûte à bec jouée par un Sadhu (Népal)
Dates et lieux :
1. Janvier 2006, Ban Sop Oe, Laos.
2. Mars 2008, Pashipatinath, Népal.
Durée : 01:33.
1. Flûte à gamme naturelle des Akha (Laos)
Cette longue flûte à bloc des Akha du Laos est dénommée chili (prononcer tchili). Instrument de divertissement, elle est confectionnée dans du bambou. Elle possède deux trous de jeu latéraux : l’un sous le pouce gauche du musicien et l’autre sous son majeur droit. La description ainsi faite de l’instrument donnerait à penser que deux doigts suffisent pour la jouer. Erreur ! Le musicien utilise son majeur gauche pour boucher un troisième orifice : l’ouverture terminale inférieure !
Cet instrument s’apparente aux flûtes à gamme naturelle (faussement dénommées flûtes harmoniques) : tube long et étroit, trous de jeu latéraux inexistants ou en nombre restreint, modulation de la puissance du souffle participant à la génération mélodique. Dans le cas de cette flûte, le trou supérieur module la note une fois celle-ci établie.
On constate, par cette démonstration éloquente, que l’observation organologique d’un instrument se suffit pas à en définir un mode de jeu culturel.
2. Flûte à bec jouée par un Sâdhu (Népal)
Cette flûte à bec en bambou n’a rien de très particulier si ce n’est qu’elle est jouée par quelqu’un qui semble peu musicien. Le système de conduit d’air aménagé par bloc (comme sur la flûte préhistorique de Veyreau) est là pour faciliter l’émission sonore. Ce système pratique a toutefois son corollaire : une pauvreté timbrale. La plupart des autres systèmes technologiquement plus archaïques, mais plus difficiles à jouer comme l’embouchure terminale non aménagée ou l’encoche, offrent un son plus timbré et des possibilités de travail du son plus subtiles. Ce conduit d’air aménagé par bloc, véritable révolution technique, a peut-être été inventé au Paléolithique.
1. Les trompes irlandaises en bronze
2. Le lur
par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 05:21 Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Lur de Brudevaelte, Danemark. Age du Bronze final.
Photo : Musée de Copenhague.
Reconstitution de la Trompe de Moyarta (Irlande) XI-IXe s. AEC. par S. O’Dwyer. Photo : © P. Kersalé 2010-2024.
Didjeridoo
Pour cette séquence d’illustration, nous avons choisi le didjeridoo, d’une part parce qu’il s’agit d’une trompe dont l’embouchure est similaire à celle de la trompe irlandaise en bronze, et d’autre part parce que cet instrument est l’un des plus ancien de l’humanité, peut-être 40 000 ans.
Didjeridoo
Lieu : France, Vallée des Saints (Puy-de-Dôme)
Durée : 02:07. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Le hochet en argile, par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 01:51. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Hochet ornithomorphe en terre cuite. Forêt de Haguenau (Bas-Rhin). Canton de Schirrheinerweg, tumulus 10, Sépulture 1. Début du deuxième âge du Fer, (Ve-début IVe s. AEC). L. 7 cm. Musée Historique de Haguenau. Ce type de hochet perdure de l’âge du Bronze à l’âge du Fer dans une grande partie de l’Europe.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Hochet à panse biconique et octaédrique découvert sur le site palafittique de Moeringen (Suisse). Diamètre : 4,6 cm. Âge du Bronze final. Musée National Suisse.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Oiseau en terre cuite, probable hochet fragmenté de Tigy (Loiret), “le bois des hauts” sépulture 6. Âge du Bronze final (Hallstatt B2-3), vers 1000 AEC. Coll. privée.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Reconstitution d’un hochet en terre cuite ornithomorphe. Fusabony-Oregdomb (Hongrie). Vers 1500 AEC.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Les sonnailles en bronze, par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 01:41. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Tintinnabulum de Frouard (Meurthe-et-Moselle). IXe s. AEC. Ht : 30,2 cm. Musée Lorrain de Nancy.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Cylindre bruissant de Boissy-aux-cailles (Seine-et-Marne). X-IXe s. AEC Ht : 13,6 cm. Musée de Préhistoire d’Ile-de-France, Nemours.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Tintinnabulum de Frouard (Meurthe-et-Moselle). IXe s. AEC. Ht : 30,2 cm. Musée Lorrain de Nancy.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Sonnailles du monde
1. Sonnailles des Gilles du Carnaval de Binche (Belgique)
2. Sonnailles des dromadaires des Forces de Sécurité de la Frontière (Rajasthan, Inde)
3. Sonnailles chevillères d’un danseur rajasthani (Inde)
4. Sonnailles d’un chaman gurung (Népal)
Dates et lieux :
1. Mars 2003, Binche, Belgique.
2. Février 2006, Jaisalmer, Rajasthan, Inde.
3. Février 2006, Mandawa, Rajasthan, Inde.
4. Décembre 2008, Népal.
Durée : 03:04. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
1. Sonnailles des Gilles du Carnaval de Binche (Belgique)
Les sonnailles sont caractéristiques du costume unifié des Gilles. Elles se composent de deux éléments : l'apertintaille et le grelot de poitrine.
L'apertintaille est constitué d'une bande de toile de lin renfermant une bourre. À l'extérieur, la toile, large de 10 à 15 cm, est garnie de brins de laine rouge et jaune. À cette "ceinture" sont attachées de six à neuf sonnettes ou clochettes en bronze. Les premiers apertintailles connus, au XIXe siècle, comportaient des grelots ou, alternativement, une clochette et un grelot.
Les clochettes sont de taille et de poids variables, les plus grosses se trouvant au centre de l'apertintaille et les plus petites aux extrémités. Elles produisent des sons plus ou moins graves. L'apertintaille d'avant 1940 comportait une part importante de cuir et de peau ; sa confection était du ressort du bourrelier, spécialisé dans la fabrication et la vente d'objets en cuir. Le poids de l'apertintaille varie entre 2 et 3 kg. Autre élément archaïque du costume du Gille, le grelot de poitrine, emprunté au harnachement des chevaux comme, d'ailleurs, l'apertintaille. Il est placé sur la bosse de devant, contre le plastron.
2. Sonnailles des dromadaires des Forces de Sécurité de la Frontière (Rajasthan, Inde)
Ce régiment des Forces de Sécurité de la Frontière avec le Pakistan, basé à Jaisalmer, prend part aux réjouissances du Festival du Désert qui a lieu chaque année vers le mois de février. Les dromadaires portent diverses sonnailles essentiellement constituées de grelots en bronze (gunguru) au niveau des genoux antérieurs, du cou et des étriers.
3. Sonnailles chevillières d’un danseur rajasthani (Inde)
Ce danseur rajasthani rythme sa danse avec des chevillères sonores constituées de plusieurs dizaines de grelots gunguru. Cette pratique est répandue dans toute l’Inde.
4. Sonnailles d’un chaman gurung (Népal)
Ce chaman de l’ethnie Gurung* en état de conscience modifiée par une transe de possession, porte des sonnailles composées de grelots et de clochettes originellement destinées aux chevaux. Cet homme les achète au marché puis les monte sur des liens. Avant de les porter pour la première fois, il récite des mantras et des prières propres à diverses traditions : bouddhiste, hindouiste et chamanique.
Ronfle
Phalange présentant deux perforations ayant pu être utilisée comme un ronfle. Site de Las Mort (Ariège). Chalcolithique ou âge du Bronze ? Musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Ronfle (Burkina Faso - Ethnie Gan)
Ronfle (Burkina Faso)
Durée : 00:33. Date : Décembre 1999.
Lieu : Obiré, royaume gan, Burkina Faso.
Vidéo : © Patrick Kersalé 1999-2024.
Chez les Gan du Burkina Faso, le ronfle (appelé aussi diable) est dénommé par le terme onomatopéique vĩvĩ (prononcer vinvin). Il est constitué d’une petite roue dentelée en calebasse, en bois, en métal ou en plastique doublement traversée par une ficelle. Il s’agit d’un jeu d’enfant. Pour l’utiliser, on vrille préalablement les deux brins de la ficelle puis on tire sur ses extrémités tout en relâchant aussitôt afin de permettre le ré-enroulement dans l’autre sens. Son vrombissement rappelle celui du rhombe.
La trompe en corne, par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 01:04. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Trompe à embouchure terminale en corne de boviné, d’après la trompe en corne d’aurochs mise au jour dans les mines de sel de Hallstatt (Autriche). VIIe-VIe s. AEC.
Photo & légende : © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.
Cornes du monde
1. Trompes en corne d’antilope (Burkina Faso)
2. Trompe en corne de buffle (Viêt Nam)
Date et lieux :
1. Janvier 2000, Gblomblora et Bonfesso, Burkina Faso.
2. Janvier 2001, Phù Linh, Vietnam.
Durée : 00:48. Vidéo : © Patrick Kersalé 2000-2024.
1. Trompes en corne d’antilope (Burkina Faso)
En Afrique subsaharienne, les trompes à embouchure latérale dites “traversière” sont faites en corne de mammifère, en défense d’éléphant, en bois ou en métal. Elles sont essentiellement utilisées comme instruments de communication distante pour rassembler des individus pour un travail, pour partir à la guerre…
Voici quelques décennies encore, les Lobi* et les Dyan*, qui vivent dans le sud-ouest du Burkina Faso, rendaient justice par la vengeance. Pour lancer les hostilités, les guerriers soufflaient dans des trompes en corne d’antilope et des sifflets en bois. À l’issue d’une victoire, ils faisaient de même. Cette séquence vidéo est une reconstitution d’un tel processus.
2. Trompe en corne de buffle (Viêt Nam)
Cette photo a été prise au cours de la même procession que celle décrite dans le chapitre Néolithique / Conque dans une procession au Viêt Nam. Il s’agit-là d’une trompe à embouchure terminale en corne de buffle dont on a sectionné l’extrémité.
Pour assister à la fabrication d'une telle corne, cliquez ici.
Le carnyx, par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 06:12. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
À gauche : Détail du carnyx brisé sur l’arc de triomphe de Glanum (Bouches-du-Rhône). L’instrument gît renversé parmi un amoncellement d’armes gauloises sur lesquelles est assise une femme, allégorie de la Gaule vaincue.
À droite : Cyril Dumas jouant sur une interprétation du carnyx de Glanum, réalisée par le maître dinandier Jean Boisserie.
Photos : © Brigitte Blot 2010-2024.
Trompes martiales du monde
Le choix de ces deux séquences ethnographiques n’est pas anodin. L’usage guerrier des trompes s’est raréfié dans le monde (c’est heureux ! Dommage toutefois qu’il n’en soit de même pour la guerre…). En revanche, les trompes, elles, sont toujours là. Si durant les guerres elles ont pour objet d’effaroucher l’ennemi, leur usage à caractère religieux a parfois un rôle similaire : exorciser les entités spirituelles néfastes.
1. Trompe de procession des Newar (Népal)
2. Trompe de procession des Damai (Népal)
Dates et lieux :
1. Mars 2008, Patan Népal
2. Mars 2008, Pokhara, Népal.
Durée : 04:53. Vidéo : © Patrick Kersalé 2008-2024.
1. Trompe de procession des Newar (Népal)
Cette séquence a été tournée lors de la fête bouddhique Samyak Mahadan du peuple Newar qui se tient tous les quatre ans à Patan dans la vallée de Kathmandou. Durant une nuit et une journée sont exposées la plupart des grandes statues de Bouddha de cette vallée. En fin de journée, les statues, portées par des hommes à la manière des grosses têtes de carnaval, partent en procession à travers les rues de la ville. Elles sont accompagnées par un ensemble musical dénommé dapa baja. Devant le cortège, quatre trompes droites pomgah, en cuivre, associées par paire ouvrent la marche. Elles sont accompagnées d’un tambour cylindrique khim et d’une paire de cymbales babu.
On remarquera, à 01:39, l’homme qui purifie l’espace avec son chasse-mouches, une fonction probablement similaire à celle des trompes. Pour faciliter le maintien de la trompe en position horizontale, la base du pavillon est liée à une canne de bambou reposant sur le haut de la cuisse du musicien. L’instrument est composé d’un nombre variable de sections emboîtées.
2. Trompe de procession des Damai (Népal)
Au Népal, les Damai représentent une catégorie sociale de musiciens et de tailleurs. Ils se seraient installés dans ce pays dès le XIVe siècle, fuyant les invasions musulmanes du nord de l’Inde. Leur ensemble orchestral traditionnel est appelé panchai baja. Il ne se rencontre désormais que dans les villes moyennes et les campagnes du Népal. La musique traditionnelle des Damai est recherchée pour ses bons auspices lors des grandes cérémonies familiales. L’instrument le plus spectaculaire de l’ensemble panchai baja est la trompe narsingha. Son nom signifie “corne de buffle” en référence à une trompe autrefois fabriquée avec ce matériau. Elle est généralement jouée par paire. Plus le nombre de trompes est important, plus le prestige du chef de l’orchestre est grand.
Les musiciens jouent à une place fixe ou en procession. La dimension processionnelle de l’ensemble musical marque symboliquement la transition auspicieuse d’un lieu vers un autre, d’une étape de vie vers une autre ou encore d’une saison de l’année à une autre. Comme pour les trompes pomgah des Newar, les narsingha marchent en tête. La fonction apotropaïque est là aussi recherchée.
Ces trompes de cuivre sont généralement conçues en quatre sections, mais les musiciens les relient deux à deux afin d’en accélérer le montage au moment du jeu. L’assemblage est réalisé en forme de C ou de S. Le son est alors projeté derrière ou devant.
Pour en savoir plus sur l’ensemble panchai baja, voir notre DOCU de 26 mn : Panchai Baja.
Le tambour de Malemort, par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 01:25. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
Vestige du tambour de Malemort (Corrèze). Ht : 16,9 cm. Ier siècle AEC ? Musée Labenche d’Art et d’Histoire de Brive-la-Gaillarde.
Photo : © C. Dumas 2010-2024.
Le tambour en forme de sablier des Gan (Burkina Faso)
Le tambour en forme de sablier des Gan
Date : Décembre 1999.
Lieu : Obiré, royaume gan, Burkina Faso.
Durée : 02:25. Vidéo : © Patrick Kersalé 1999-2024.
S’il est communément dénommé “tambour parleur”, c’est que les tambourinaires africains l’utilisent pour communiquer en transposant la parole. Pour jouer, ils tiennent généralement l’instrument sous le bras, frappant l’une des peaux à l’aide d’une baguette coudée à laquelle ils adjoignent parfois la main libre. En pressant avec plus ou moins de force les lanières de cuir qui relient les deux membranes contre le flanc, ils font varier la tension de ces dernières et, par conséquent, leur hauteur tonale. Ainsi peuvent-ils reproduire les phonèmes et/ou les tonalités du langage parlé.
Ce tambour est quelquefois qualifié de “tambour d’aisselle”. Toutefois cette appellation est impropre car il existe d’autres techniques de jeu (port à l’épaule avec action sur les tendeurs au moyen d’une ficelle, pression manuelle…).
Dans cette séquence, la bière de mil est versée depuis un canari en argile dans une calebasse. Le roi des Gan fait une offrande sacrificielle aux ancêtres en versant par trois fois une petite quantité de bière sur la terre. La femme responsable du protocole de la royauté se saisit alors de la calebasse et en boit une gorgée. Le porte-parole du roi fait ensuite une offrande sacrificielle à l’esprit protecteur de la royauté. C’est alors que le tambourinaire du roi annonce avec son instrument l’accomplissement du rituel. Ensuite, un second tambourinaire frappe l’éloge royal dans une position de soumission au chef de royauté.
La seconde partie de la séquence est consacrée à l’éveil d’un esprit protecteur. En 1850, le roi gan Sab Dingara rapporta de Côte d’Ivoire un esprit nommé Maasè destiné à protéger la population contre les agressions de leurs ennemis de l’époque, les Lobi.
Bien que le pays soit aujourd’hui pacifié, cet esprit est toujours adoré pour ses vertus protectrices. Avant de lui adresser des prières, on l’éveille à l’aide d’un tambour à tension variable. En échange de sa protection, on lui offre sang, plumes, farine et bière de mil.
1. La lyre
2. Jeu sur la lyre de Paule
par Tinaig Clodoré-Tissot
Durée : 07:12. Vidéo : © Patrick Kersalé 2010-2024.
À gauche : Interprétation de la lyre de Paule par Jean-Claude Condi.
Au centre : Statuette à la lyre découverte sur le site de Saint-Symphorien (Côtes d’Armor) IIe s. AEC. Hauteur : 42 cm. SRA Bretagne.
À droite : Interprétation de la lyre de Paule par François Moser.
Photos © T. Clodoré-Tissot 2010-2024.