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Un outil d’enseignement radicalement différent


L’objectif général de GeoZik est assez bien résumé par ce texte de Marguerite Yourcenar (1903-1987), extrait de son ouvrage Les yeux ouverts (1981). Il n’a pas pris une ride…

« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.

Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.

Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.

On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.

On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. Il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale à la vue des grands malades et des morts.

On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.

En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.

On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.

Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »

 

Vous adhérez aux propos de Marguerite Yourcenar ? Alors GeoZik est fait pour vous.

 

L’apprentissage dans le plaisir

L’enseignement, et surtout sa mémorisation, devrait s’appuyer sur le plaisir. Les enfants adorent les jeux vidéo. En tant que parent, on pense parfois que c’est une perte de temps et que cela les abrutit. Oui et non. Oui, si le jeu est conçu pour abrutir nos enfants – et, malheureusement, il en existe beaucoup. Non, si le jeu est conçu dans un but éducatif, en combinant à la fois un contenu enrichissant et une expérience plaisante. Bien sûr, chacun trouve du plaisir dans des stimuli différents. Mais il existe des tendances : il y a sans doute plus d’amateurs de chocolat que de choux de Bruxelles, n’est-ce pas ? L’objectif de GeoZik est justement d’allier connaissance et plaisir.

 

Impuissance apprise

GeoZik offre une occasion unique à certains élèves de sortir du cycle infernal de “l’impuissance apprise”. L’école, avec sa hiérarchie rigide et ses programmes qui laissent peu de liberté aux enseignants (particulièrement en France), devient parfois une source de frustration. Pourtant, il existe de nombreuses voies pour apprendre. L’Éducation nationale s’est-elle un jour interrogée sur “l’apprentissage de l’apprentissage” ? A-t-elle jamais donné les clés pour comprendre le fonctionnement de la mémoire, ou, plus précisément, des différents types de mémoires ? C’est pourtant là que se joue une grande part de la réussite ou de l’échec de l’apprentissage.

Enseignants, vous devez absolument résister à un système qui, depuis des décennies, impose ses limites à vous et à nos enfants. L’ouvrage « La fabrique du crétin - Vers l’apocalypse scolaire » de Jean-Paul Brighelli ne constitue-t-il pas un cri d’alerte sur cette dérive éducative ? Il est plus facile de diriger un troupeau de moutons dociles qu’une meute de loups stratèges. Mais il est temps d’inverser cette tendance.

 

Conformisme

Le conformisme dans l’enseignement, comme dans toute autre forme, enferme l’apprenant dans une zone de prévisibilité. En matière militaire, des batailles ont été gagnées grâce à des stratégies non conformistes. Pourquoi ne pas expérimenter un enseignement moins conventionnel ? Enseignant et élève sont indissociables : ensemble, ils forment un système cohérent où chacun motive l’autre.

Les KITS de la rubrique “LE THÉÂTRE DANS TOUS SES ÉTATS” présentent des formes théâtrales anciennes qui, bien que riches, tombent aujourd’hui dans l’oubli. Ce n’est pas la forme qui est en cause, mais le fond. Ces théâtres doivent désormais rivaliser avec les nouvelles technologies comme les jeux vidéo.

Enseignants, vous êtes devenus de simples relais des directives ministérielles, avec de moins en moins d’autonomie. Si le gouvernement français souhaite interdire l’enseignement à domicile, c’est bien pour formater les générations futures selon ses besoins. Il ne faut pas compter sur l’État pour promouvoir une plus grande liberté dans l’enseignement. Seule une prise de conscience collective – enseignants, parents et élèves – peut provoquer un véritable changement.

Dans certains pays européens, les enseignants ne sont pas soumis à des programmes rigides ni à des inspecteurs, et ceux qui enseignent dans des zones difficiles sont mieux rémunérés. Ce n’est pas une utopie : en Suisse, par exemple, l’autonomie des professeurs est garantie par la Constitution grâce au principe de subsidiarité. Si une sanction existe, elle provient des élèves et des parents, non d’une autorité centrale. En France, cependant, le ministre de l’Éducation nationale tient fermement le volant d’une machine complexe. Même en restant au pouvoir pendant un quinquennat, il ne suffirait pas à corriger des décennies de dérives.

 

Liberté

Pour accéder à la liberté et en jouir pleinement, il est essentiel d’adapter son cerveau aux réalités du présent tout en le préparant aux défis futurs. Le bonheur, ou plutôt la jouissance du bonheur, auquel aspire tout individu sain d’esprit, n’est possible que si le cerveau a appris à l’identifier. Mais nous sommes de plus en plus enchaînés à des mécanismes dont nous ne reconnaissons plus l’origine. En quête d’une satisfaction immédiate, nous nous condamnons parfois à une servitude qui dure toute une vie.

 

Apprentissage assisté par l’IA

Le pouvoir, qu’il soit politique ou économique, cherche à rendre les individus dépendants de la Machine. C’est déjà en partie le cas avec l’omniprésence des smartphones. Bien que l’intelligence artificielle (IA) soit capable de battre les meilleurs joueurs d’échecs ou de go, elle reste incapable, à ce jour, d’affronter les jeux vidéo les plus complexes.

L’IA pourrait-elle un jour avoir de l’intuition ? C’est peu probable. Si les développeurs de ces technologies possédaient une réelle intuition, ils ne créeraient sans doute pas de telles machines ! Peut-elle se connecter à d’autres dimensions, comme l’Akasha, ou développer des dons médiumniques ? Là encore, c’est peu probable. Le cerveau humain, avec ses immenses capacités de raisonnement, d’intuition et de connexion, est irremplaçable. Mais l’IA risque de le réduire à l’état d’esclave, comme l’a fait le smartphone. Imaginez des implants futuristes qui, demain, pourraient s’emballer comme un système informatique défectueux. Quel serait alors notre sort ?

 

Le bon sens

Les acteurs pris à témoin par GeoZik – musiciens, danseurs, prêtres traditionnels – incarnent une forme de bon sens intemporel. Ils sont les gardiens de l’histoire humaine, unissant les époques du Paléolithique à nos jours, toutes zones géographiques confondues.

Descartes écrivait dans son Discours de la méthode : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. » Mais si Descartes vivait aujourd’hui, face à l’avènement du transhumanisme et au dogme de la vaccination universelle, écrirait-il toujours ces mots ?

GeoZik ne prétend pas répondre à cette question. Son objectif est plutôt de vous offrir des témoignages variés pour nourrir votre réflexion en tant qu’enseignant. Partagez-les avec vos élèves pour leur permettre de comprendre le fossé qui sépare la “vie d’avant” et celle d’aujourd’hui.


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